Lupus érythémateux systémique
Définition
Maladie auto-immune dans laquelle des anticorps sont dirigés contre des constituants du noyau des cellules.
Touche surtout les femmes jeunes entre 15 et 45 ans, avec une prédilection chez les Noirs. L’atteinte buccale est fréquente.
Étiologie – Facteurs de risque
Origine plurifactorielle :
– une composante génétique
– les rayons ultraviolets (soleil)
– les hormones : le lupus se développe principalement chez les femmes lors de la grossesse ou de l’accouchement
– certains médicaments : chlorpromazine isoniazide, méthyl-dopa, procaïnamide, hydralazine, d-pénicillamine, phénytoïne, B-bloquants, carbamazépine, interféron-alpha, salazopyrine…
– le stress
La forme subaigue du lupus érythémateux associe souvent un syndrome de Sjögren.
Signes cliniques
- Signes généraux : fièvre, malaise, fatigue, anorexie, perte de poids.
- Signes cutanés : érythème symétrique sur les pommettes, le décolleté, les coudes, les doigts, les paumes des mains.
- Signes buccaux : plaque érythémateuse pâle, mal limitée, possiblement érosive, avec des tâches purpuriques. Il peut y avoir des ulcérations douloureuses, un érythème gingival palatin au collet des dents.
Localisation
Palais, gencives, langue, lèvres, face interne des joues.
Diagnostic différentiel
- Aphtes communs
- Gingivite
Examens complémentaires
- Biopsie avec une partie de muqueuse saine, et une partie de la muqueuse présentant des lésions coupées perpendiculairement au bord de la plaque érythémateuse.
- Bilan hospitalier : dosage des anticorps anti-nucléaires
Evolution
Pas de risque de cancérisation.
La fréquence et la durée des poussées sont imprévisibles.
Traitement
Le traitement des poussées est adapté à chaque cas et décidé par le médecin traitant en collaboration avec une équipe de médecins spécialistes :
– antipaludéens
– immunosuppresseurs
– corticoïdes
– AINS et antalgiques
– anticorps monoclonaux
BIBLIOGRAPHIE
https://www.lupus.be
https://www.ameli.fr/llle-et-vilaine/assure/sante/themes/lupus-erythemateux/traitement